Le masque de la Mort Rose
Amis, jamais ne devez
Défier la blonde et belle femme
Ou a vos risques souffrez
De voir dévorée votre âme
Une putrescence avait envahis l'univers. Depuis plusieurs lustre déjà, une décrépitude grise, triste et lente, tournait dans les coins et recoins sombres du paysages. Si l'épidémie de cette gangrène avait été contenue pendant longtemps, l'hécatombe s'était accélérée au cours des derniers temps. Rois, guerriers, empereurs, personne ne semblait résister à sa lente et fatale faux.
Mais le ténébreux Général JMD semblait se rire de se qui se passait. Quand ses états furent à moitié dépeuplés, il fit sonner le rassemblement de ses féaux et alliés, et, réunis en ses domaines, les invita à une grande fête. Comme pour braver les éléments et la destinée qui toisait tout ces hommes, il ordonna, une fois le dernier invité rentré, que les portes du grand palais des ombres fussent scellés, afin que nul ne put sortir, et que toute pestilence resta confinée à l'extérieur.
La fête dura plusieurs mois durant, épuisant à peine les fastueuses ressources qui avaient été amoncelées en sa prévision. Tous les notables invités, essentiellement des Darkness et des WA, avaient de toute façon amenés avec eux qui quelque vin de ses lointains coteaux, qui des volailles ou d'autres mets raffinés, de sorte que les sept tables des sept salles principales du palais semblaient manquer de s'écrouler chaque soir sous la profusion des vivres.
Il faut a cet instant que je marques un temps de pause, et décrive la physionomie du palais possédé par le sombre et ombrageux seigneur JMD. Là où les plus grands architectes nous ont habitués à des demeures soit de cristal, soit de métal raffiné, consistant en une enfilade de salles où le regard se perd au loin, le château en question était battis dans une pierre noire et dure de lave. Les salles avaient en plus été disposées de manière que, en sortant de chacune, il fut impossible de voir la suivante, tant coins et recoins fourmillaient tous les mètres.
Sept salles, de proportions identiques, avaient cependant été dégagées entre les lourds murs. Toutefois, de fenêtres, aucunes, ou presque. Les six premières, les favorites du seigneur, étaient tendues de velours noir et épais, signe de la grandeur de son pouvoir. La dernière, cependant, dédiée à une lointaine succursale disparue de son entreprise, se drapait du rose le plus éclatant. Cette dernière salle, contrairement à ses sœurs continuellement éclairées de braseros rougeoyants, recevait la lumière d’Hélios par un vitrail unique, en plein centre de son plafond. Au fond, à l'opposé de l'unique porte qui donnait vers les autres salles du palais, se trouvait une horloge de vermeil et d'orichalque, qui égrainait les minutes encore restantes aux habitants du palais.
Au bout de plusieurs mois, donc, n'ayant toujours aucune perte à déplorer dans ses rangs, le sombre dirigeant ordonna un grand bal masqué. Avide de lui plaire, ses sujets se vêtirent donc dans les plus horribles oripeaux qu'ils avaient pu trouver entre les murs du sombre castel. Vampires, goules, percepteur des contributions, écologistes... Tous dansaient et s'amusaient sous le regard froid et dur de leur seigneur et maitre, grimé en un illustre boucher des temps anciens. Cependant, malgré toutes les boissons et autres nectars que les invités avaient ingurgités, aucun ne s'était risqués dans la salle tendue drap rose, comme si l'étrange couleur repoussait les incursions d'une si sombre foule.
Un rituel s'était d’ailleurs installé, en rapport avec cette salle. Alors que tous valsaient, pogotaient et riaient toute l'heure durant, à chaque fois que l'horloge de vermeil et d'orichalque sonnait, plus un bruit ne se faisait entendre. L'orchestre se taisait, les conversations mourraient, tandis que la musique cristalline de la clepsydre s'élevait dans l’Éther. Puis, après un temps qui n'avait pas du durer plus d'une demi minute, le sombre seigneur partait d'un rire glacial, aussitôt imité par la foule de courtisant, qui reprenaient alors leurs jeux et leurs danses.
Les heures s'écoulèrent, puis minuit sonna. Le moment suspendu se fit alors plus long, plus tendu, tandis que les douze coup résonnaient lentement. Alors que le bal allait reprendre, une fois encore, et que son chef d'orchestre s’apprêtait à redonner une nouvelle fois le signal des réjouissances, un murmure s'éleva du cœur des danseurs. Un masque n'était pas à sa place, comme si un nouvel invité avait fait discrètement son entrée.
Tous s'écartèrent, révélant une forme enveloppée dans un grand drap blanc, semblable à un suaire, ou peut être à une toge. Des membres de chair, bien visible entre les savant drapés, soutenaient l'apparition. Alors que beaucoup restaient interdit, et que le sombre seigneur commençait a prendre ombrage de la présence de ce spectre chlorotique, un vassal quelconque, sans doute mu par quelque méchant démon, tenta de se saisir de l'apparition. Las. Alors que sa main glissait dans l’Éther, révélant une couronne de cheveux d'or et d'airain, l'homme s'effondra, convulsant au sol.
Un vagissement indigné monta alors de la poitrine du seigneur JMD, et il ordonna à tous de saisir l'impudent qui s'était glissé en ces lieux. Cependant, alors qu'il parlait, le spectre couronné avait déjà traversé la salle, et se dirigeait vers les suivantes.
Prestement, le général obscur mena ses troupes à la poursuite de l'apparition, mais nul ne semblait pouvoir rattraper celle ci. Toute la troupe passa ainsi de chambre noire en chambre noire, jusqu’à soudain déboucher dans la chambre rose, laissée vide.
Exultant, la foule entière se rua pour saisir le masque blancs, qui se tenait là, immobile comme une statue de cire élevée à la gloire de quelque déesse païenne, mais recula aussi prestement qu'elle était venue. Là, sous le linceul immaculé qu'ils avaient empoignés avec une si violente énergie, ne se tenait aucune manifestation physique.
Tous alors reconnurent la présence de la Mort Rose. Elle était venue, comme un voleur de nuit. Et tous les convives tombèrent un a un, expirant dans les postures grotesques de leurs chute. Ils avaient défiés le ciel, et celui ci les avait chatiés.
Et tendit que les dernières âmes s'envolait, de même que la présence incane, l'horloge de vermeil et d'orichalque se tut enfin. Et les flammes de tout les braseros s'éteignirent, tandis que la Mort Rose étendait sur toutes choses son empire illimité.
D'après Edgard Allan Poe
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Je vous sais peu friand du rp, donc celui là a été concocté spécialement pour vous (lisez le quand même, ca fait toujours plaisir des impressions, surtout que je me suis un peu cassé le cul a le gratter "a la manière de")
Bref.
La vag reparle de guerre (pour être honnêtes, c'est uniquement pour avoir un "bon départ"). On en "parlait" avec vous sur je sais plus quel HoF, c'est donc le moment ou jamais de prendre votre revanche sur le "KO de RP" de l'an passé
Quelques détails, en vrac-> Dates de la guerre
-10 aout, 22h22, début
-15 septembre, 22h22, fin de la guerre (si il reste encore des vags en lice)
-Négociation possible les dimanches pour "abandon" (l'alliance admettra ne plus pouvoir combattre/qu'elle a perdue/demandera que les vag lui accordent la grace de la vie sauve
)
-> Proposition pour le "feun"La vag est prète a se faire, comme on dit vulgairement, péter la rondelle par plein de beau monde. Mais nous avons pensés a vous (ce qu'on est bien) en se disant que ca serait monotone. Proposition est donc faite a chaque alliance de rentrer elle même en guerre contre les autres.
Pour une alliance comme vous, ca pourrait rapporter peut etre plus de sel, de challenge. Idir a déjà adhéré a l'idée.
-> Autres DétailsComme dit a Idir, je sors du MV, donc ca sera une guerre "combattue". N'hésitez pas a me traquer (Y en aura par contre pas pour tout le monde).
Voilou voilou
P.S: posté aussi sur votre autre forum, ne sachant pas lequel choisir
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Ven 5 Aoû - 0:24
